segunda-feira, 30 de agosto de 2004

Acerca da aptidão da mulher para o sacerdócio cristão

Este tema polémico faz sempre estalar muito verniz. Para responder a algumas contestações que me dirigiram, relativas a existir um suposto "machismo" na minha discordância com o sacerdócio feminino na sua forma cristã, queria deixar-vos com as palavras lúcidas do comentador católico Jean Borella (uma série de artigos dele pode ser encontrada em http://membres.lycos.fr/borellajean/):

"Il n’y a donc pas de disconvenance radicale entre l’essence féminine et le sacerdoce. Il ne peut y a avoir que des disconvenances relatives à la nature particulière, et même unique, du sacerdoce chrétien. Et, bientôt plutôt, faudrait-il affirmer que ces disconvenances relatives ne sont que la contre-partie d’une convenance majeure pour une autre fonction dans l’économie générale du christianisme. C’est donc la nature du sacerdoce chrétien, voulue par le Christ, qui détermine convenance et disconvenance, étant entendu, encore une fois, qu’elles n’ont rien d’arbitraire, et contribuent au contraire à faire de l’homme et de la femme ce qu’ils doivent être pour Dieu. Ainsi, l’abolition de cette distinction quant à l’aptitude des deux sexes au sacerdoce aurait pour effet, non seulement d’altérer (et peut-être même d’anéantir) l’essence véritable du sacerdoce chrétien, mais encore de bouleverser la relation que la femme chrétienne entretient avec l’économie du salut, et par voie de conséquences, à ruiner définitivement l’ordre de la société chrétienne. Car il n’est pas indifférent, pour cette société même, que la distinction des sexes, qui est à la base de toute organisation sociale, se trouve sanctionnée et consacrée par une institution divine, qui, seule, lui donne son véritable sens. A ne reposer que sur des critères biologiques, c’est-à-dire, en dernière analyse, animaux, c’est l’organisation sociale tout entière qui s’en trouve animalisée. Et chacun sait qu’un homme réduit à son animalité est moins qu’une bête. En voulant effacer tous les signes distinctifs entre les deux sexes, les féministes ne se rendent pas compte qu’ils se condamnent nécessairement à subir la dictature de l’ineffaçable distinction physiologique, laquelle, régnant, ne connaît d’autres limites que celles de sa propre satisfaction et ne peut aller qu’à transformer les femmes en pures femelles pour des mâles réduits à la fonction génésique. Telle est la vérité rigoureusement inscrite dans la révolution du « deuxième sexe »." - Jean Borella, "De la Femme et du Sacerdoce".

Ressalvo um pormenor da extrema importância: a minha discordância face ao sacerdócio feminino aplica-se especificamente à sua forma cristã. A leitura cuidada do artigo de Jean Borella permitirá uma compreensão mais profunda deste ponto de vista, que partilho na íntegra com o autor citado (o que não implica, obviamente, a minha concordância com outras suas posições).

Bernardo

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